Après des études dans la région toulousaine, j’ai découvert le vignoble Saint-Émilionnais grâce à des amis. Passionné par la nature depuis toujours, je suis tombé amoureux du lieu, du produit, du métier et de l’art du vigneron. J’ai donc fait des études de viticulture-oenologie, mais c’est en travaillant pendant quelques années dans de nombreux domaines et chais à St Emilion que j’ai appris le métier et que j’ai développé cette passion. En 2006, j’ai repris une petite propriété de 1,9 hectares, La Croix du Merle, où il a fallu tout reconstruire (chais, maison, vignes, clients). J’ai été séduit par cette petite structure à taille humaine, qui permet de m’en occuper de manière autonome, de la plantation, la taille à la vinification et la commercialisation, et de faire un produit qui respecte le fruit et le terroir. J’ai à cœur de produire un vin qui évolue chaque année en fonction du fruit, de la terre, du climat. Depuis 10 ans, mon travail se fait au plus proche d’une culture raisonnée et d’une viticulture verte et durable, qui respecte la nature (travail traditionnel des sols au cheval, biodynamie, le moins d’intrant possible dans le chai), et garde tout le fruit, ramassé à maturité, intact, un fruit qui est respecté tout le long de sa transformation le vin. Grâce aux différentes parcelles, terroirs (sols argilo-sableux), qui sont vinifiés séparément, je fais chaque année deux ou trois cuvées différentes, d’où le choix en 2018 de faire un vin Sans Sulfites ajoutés, pour proposer un nectar concentré de fruit. ». Il est vinifié et élevé sans ajouts d'intrants dans la cuve (100 % naturel). Le vin n'a pas vu d'oxygène du moment où le moût a été mis en cuve et ce jusqu'à la mise en bouteille ; ceci pour éviter toute altération du vin. Ce vin a été très suivi durant tout l'élevage et n'a donc subit aucune déviation. Il a été mis en bouteille sous azote, en régulant CO2 et oxygène. Après fermentation, le vin a été écoulé en cuve bois où il a fait un court élevage de 4 mois pour parfaire sa structure.